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Test de Brothers In Arms : Hell's Highway

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Test de Brothers In Arms : Hell's Highway Empty Test de Brothers In Arms : Hell's Highway

Message  Hauptmann Heinrich K. Sam 28 Jan - 9:17

Bonjour messieurs Very Happy

Un petit post hors-sujet vous présentant Brothers in Arms : Hell's Highway , un jeu qui m'a blasé tellement il a bien été fait. Ce test sera accompagné d'images du jeu commentées. Le texte est entièrement de moi. Commençons tout de suite.

BIA : Hell's Highway - PC

Hollande 1944, les vaches ruminent, les fermiers font du fromage, des parachutes se posent. Bref, le contexte de l'opération Market Garden.
Baker est de retour et il n'est pas joyeux. Le voilà embarqué dans une histoire sentimentale.
BIA : Hell's Highway nous plonge dans la campagne hollandaise et comme dans tous les FPS prenant comme contexte historique la Seconde Guerre Mondiale, pour tuer de vilains allemands désireux de massacrer la population.
L'IA s'en sort très mal dans le jeux. A part crier avec des voix insupportables et se faire déchiqueter par vos grenades, les allemands sont hargneux et ne reculent devant rien ! Il n'est pas rare de rencontrer des pré - Rambo bravant les balles de mitrailleuses pour au final, se planquer derrière les nombreux décors destructibles du jeux.

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Les allemands sont moches, sauf celui de droite

Quant à vos coéquipiers, c'est pire. Ils font toujours de grands détours à découvert quant il n'y a qu'un petit muret à franchir. De quoi verser beaucoup de larmes. Côté graphismes, le jeu est superbe.Les flammes sont très bien réalisées et les tirs dans la tête donne lieu a des ralentis du plus bel effet. Le titre tente enfin de varier les situations en offrant des environnements variés et franchement crédibles. Certaines missions, sans doute les moins palpitantes, devront même se jouer en solo, derrière un G43 ou aux commandes d'un Sherman. Des scènes qui ne nous feront pas crier au génie, mais qui aident tout de même Brothers in Arms à s'ériger en un excellent divertissement. Bien réalisé et cohérent en dépit de quelques entorses légitimes à un réalisme qui aurait pu paraître bien rendu, le titre constitue la seule véritable alternative à Call of Duty.

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Rien a dire, c'est superbement bien fait

Comme par le passé, Brothers in Arms nous assène une tripotée de cinématiques qui illustrent le terrifiant quotidien des hommes de l'unité, leur vision de la guerre, leurs conflits intérieurs et leurs disputes. Le titre ne se contente pas d'une froide présentation d'événements historiques comme l'aurait fait MoH et anciennement Call of Duty. Il prend au contraire le parti d'impliquer le joueur et de triturer ses émotions. Ainsi, si les premières minutes de jeu pourraient encore nous faire croire que le titre se concentre uniquement sur la recréation des événements de l'opération Market Garden, on s'apercevra rapidement que la plus grande offensive aéroportée de l'Histoire ne fait souvent office que de trame de fond. Certes, on devra se battre pour détruire des canons de 88 ou pour prendre le contrôle de villes hollandaises comme Eindhoven, mais certaines missions prendront une toute autre tournure. Il faudra sauver le fils d'un résistant par exemple. Brothers in Arms : Hell's Highway, se paie donc le luxe d'une narration qui tranche très nettement avec celle généralement employée par les autres softs "Seconde Guerre mondialeux".


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Eh oh ! Ton coupain s'est fait pulvériser !

Flash-backs, sauts dans le temps sont monnaie courante et cherchent constamment à harponner le coeur du joueur. Ces procédés narratifs, parfois maladroits, trouvent leur plus grand représentant en la présence d'une séquence d'intro prémonitoire qui se conclut par un simple "9 jours plus tôt". Dans le même ordre d'idée, Gearbox a franchi un pas dans la représentation de la violence des combats. Loin de petites tâches de sang trouillardes d'un Call of Duty 4, Brothers in Arms aime à ouvrir des crânes et à arracher des membres. L'ensemble profite de surcroît de ralentis nauséeux lors des explosions et des tirs à la tête. Un effet de style, qui là encore, vise à renforcer l'immersion du joueur, et y arrive de fort belle manière. Au fond, le ton particulier de Brothers in Arms apparaît très semblable à celui de certains épisodes de la série Band of Brothers, et risque donc de ne pas plaire à tout le monde. Mais quoi qu'on en dise, cette approche a néanmoins le mérite de différencier très nettement le jeu de ses congénères et de l'installer définitivement dans un créneau qui n'appartient qu'à lui.
Mais il est maintenant temps de trancher dans le vif et de plonger à corps perdu dans la tripaille. C'est d'ailleurs là qu'on constatera que Brothers in Arms n'a pas vendu son âme au diable, pas plus qu'il en a volé une à qui que ce soit. Pour progresser dans le jeu, il s'agira toujours de donner des ordres à vos hommes. Des hommes qui se divisent généralement en 2 groupes, différents en fonction de la mission. On se retrouvera donc aux commandes d'équipes d'appui-feu, de groupes d'assaut et d'escouades équipées de lance-roquettes. On vous demandera toujours de la jouer fine et il ne sera pas question de foncer dans le tas. Avant d'aborder le combat, un passage sur la carte tactique permettra d'avoir une vision d'ensemble de la situation, de repérer les méchants et de trouver un moyen de s'en débarrasser, si possible en les attaquant dans le dos et pendant qu'ils font pipi. On remarque au passage que les environnements, même s'ils font toujours office de vastes couloirs évolués, laissent un petit peu plus de liberté d'action au joueur. Il est évident qu'on ne partira pas gambader dans les herbes folles mais on disposera parfois de plusieurs options pour contourner l'ennemi. Eh oui, pas de surprise, le contournement reste l'unique tactique véritable qu'il vous sera possible d'effectuer dans le jeu. Mais voilà, c'est vrai que cette fois, vous pourrez contourner mieux, avec plus de style, par une ruelle, un magasin ou une arrière-cour.

Test de Brothers In Arms : Hell's Highway Biahh_10
Qui a dis que c'est pour les gamins ?

Brothers in Arms se voit aussi affubler de doublages français réussis. Rare dans les films en version française.Bref, BIA : Hell's Highway est de loin le jeu le plus réaliste de l'histoire du jeu vidéo.

Notes

Graphismes : 20/20
Jouabilité : 17/20
Durée de vie : 10/20
Scénario : 19/20
Total : 17/20

Les "+"

-Graphismes
-Scénario
-Décors destructibles

Les "-"

-IA
-Doublages allemands

Vidéos (en français s'iou plaît ! )



Hauptmann Heinrich K.
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